dimanche 21 avril 2013





Paysages Nord Pas Calais

vendredi 19 avril 2013

les Premier Hommes

(c) LUXORION

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L'origine et l'avenir de l'Homme
L'homme de Cro-Magnon peignant la grotte de Lascaux il y a 17000 ans. Document Smithsonian.
L'homme de Cro-Magnon (V)
Alors que l'homme de Néandertal s'éteignait et que d'autres se métissaient avec certains Homo sapiens, venant d'Afrique par le Moyen-Orient l'homme de Cro-Magnon s'implante en Europe et partout ou il peut poser les pieds. Il se distingue des Néandertaliens, outre par sa morphologie, par une différence importante d'ordre génétique.
Devant cet obstacle "naturel" plus d'un expert ont pensé que les hommes de Néandertal et les Cro-Magnon, même s'ils vivaient à quelques enjambées les uns des autres, n'avaient jamais vécu dans les mêmes clans et partagés leur patrimoine génétique, sauf sous la contrainte. Car il semble évident que devant la beauté physique des Cro-Magnon, les derniers hommes de Néandertal ont sans doute effectué quelques rapts pour conquérir des jeunes filles plus belles que nature. Mais il serait douteux que les jeunes guerriers Cro-Magnon en soient restés là, ce qui a également put contribuer à l'extinction des Néandertaliens
Quoi qu'il en soit, on pensait jusqu'ici que de leur union n'aurait jamais pu naître de petits d'hommes. Or des généticiens avons récemment découvert que nous avons hérité entre 1 et 4% d'ADN de Néandertal. Nous avons donc des preuves tangibles que dès l'époque de Néandertal et plus encore de Cro-Magnon tant les hommes des savanes africaines que ceux d'Asie et de Chine appartenaient déjà à la même espèce, ils partagaient le même patrimoine génétique ce qui n'a fait qu'accélérer leur extension et faciliter leur développement.
A côté des hommes de Néandertal, une deuxième groupe descendant de l'Homo erectus deviendra l'Homo sapiens sapiens. Il quitta l'Afrique et atteint l'Amérique à la fin de la dernière période glaciaire. On le retrouve en Europe il y a 35000 ans. Mais nul ne sait exactement d'où il vient. Ce déploiement en force sera facilité par l'extension des calottes glaciaires qui, voici 18000 ans, envahirent pratiquement toute l'Angleterre et le Canada.
L'homme de Cro-Magnon fut le représentant européen de l'Homo sapiens. On l'appelle l'homme moderne. Sa culture se développa du Périgordien (35000 ans) à l'Azilien (8000 ans). Sa vie fut créative et spirituelle. La plupart des vestiges ont été retrouvés dans des grottes et des abris sous roche. C'est au Magdalénien, entre 18 et 10000 ans avant notre ère qu'il laissa dernière lui une étonnante collection de pierres taillées (racloir, feuille-de-laurier, aiguille, etc) et de magnifiques peintures rupestres dont les plus vieilles remontent à 31000 ans (grotte de Chauvet). On retrouve les plus belles peintures rupestres dans les grottes d'Espagne (grotte d’Altamira), en France (grottes de Lascaux, la Combe d’Arc[6]) et en Italie (Valcamonica). 
Vue extérieure des grottes de Lascaux et de Chauvet (Pont d'Arc). Il ne faut pas oublier qu'il y a 25000 ans le paysage était beaucoup moins florissant, plus humide et rocailleux en raison du climat glaciaire, assez proche du nord de l'Ecosse actuelle.
On explique cette évolution culturelle par le fait que l'homme de Cro-Magnon vivait à une époque où la nourriture était en suffisance, ce qui lui donna le temps de réfléchir. Son intelligence lui permit d'être un habile technicien, un artisan et un artiste. C'est à cette époque que l'on retrouva la première flûte façonnée dans un os. Ces premiers hommes essayèrent de comprendre quel était le sens de la vie et de la mort, invoquant les puissances surnaturelles lors des cérémonies consacrées au culte des esprits. Leur langage devait probablement être proche de celui des aborigènes ou des chants indiens

Les premiers Hommes

  LES PREMIERES CIVILISATIONS HUMAINES :  
   
L'âge des premiers hominés :  
Il y a environ 400 millions d'années la vie est sortie du "placenta aquatique" pour se développer lentement sur la terre ferme par mutations sélectives. Il y a 165 millions d'années a commencé l'ère des dinosaures, certains étaient végétariens, d'autres de redoutables carnivores! Mais à la fin du Crétacé, les dinosaures disparurent de notre planète, après y avoir régné : 100 millions d'années ! Ont-ils été confrontés à une première période de glaciation provoquée par le choc avec un astéroïde venu du Cosmos qui aurait modifié l'axe et l'ellipse de la Terre en l'éloignant du soleil ? D'ailleurs nous ignorons tout de la dixième planète qui se trouvait entre Mars et Jupiter dans notre système solaire. A sa place, il n'existe plus qu' une énorme ceinture d'astéroïdes qui tourne dans l'ancienne ellipse de la planète désintégrée ! Or chacun de ces petits monstres peut un jour s'échapper de son orbite actuelle pour aller vagabonder dans l'espace à la manière d'une grande météorite et constituer pour notre planète : une vraie source de danger comparable à l'explosion de plusieurs bombes thermonucléaires !... Par l'existence des dinosaures nous savons que la Terre a tourné pendant cent millions d'années sur une ellipse qui lui assurait un bon réchauffement solaire, soudain le froid est apparu et ce fut l'extinction de la race des dinosaures, parce qu'ils étaient incapables de s'habituer aux brusques changements de températures. Revenons à quatre millions d'années en arrière pour rechercher le "berceau de l'humanité" qui se situerait au coeur de " la forêt tropicale Africaine ", c'est là qu'on a découvert les plus vieux ossements humains de nos ancêtres - l'australopitécus afarandis. Un premier squelette féminin a donc été trouvé en Ethiopie près de la rivière asséchée nommée Adar, les savants l'ont appelé "LUCY."  Elle est actuellement le premier squelette humain à posséder de petites jambes montées sur un large bassin horizontal, ce qui lui permettait déjà de courir en se tenant debout sur ses deux jambes. Ce détail la différencie de nos cousins les singes proconsuls qui ont gardé un petit bassin étroit remontant en vertical. Autre particularité, les singes ont gardé leurs pouces raides, tandis que nos premiers humanoïdes pouvaient le replier pour saisir les aliments ou faire la chasse. L'âge de Lucy est d'environ 3,5 millions d'années ! Un chercheur français vient à son tour de lui trouver un contemporain masculin nommé ABEL, dont les ossements ont été mis à jour au Nord du Tchad, ce qui remet en question certaines théories de savants qui affirmaient que l'homme (et la femme) étaient sortis de la brousse africaine lors de l'apparition d'une chaîne de montagnes qui a transformé la brousse en savane. Dans le cadre de cette hypothèse, nos ancêtres se seraient alors subitement mis à courir sur leurs jambes pour échapper plus vite aux félins et autres animaux qui les menaçaient. L'endroit où furent retrouvés les ossements d'Abel démontre que l'homme pouvait aussi s'adapter à d'autres milieux que la brousse, la querelle sur les jambes des premiers hominés n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre!

mercredi 10 avril 2013

Watu Afrika: STEAM ENGINE 12KW GENERATOR Solar Mirror Array

Watu Afrika: STEAM ENGINE 12KW GENERATOR Solar Mirror Array

concert

Martha High
LE mercredi 10 avril 2013
Concerts • R&B
Site web : http://www.connexion-cafe.com
NOTE DES INTERNAUTES (0)
La légendaire choriste de James Brown, Martha High est de retour avec « Soul Overdue », un album de reprises (Aretha Franklin, Etta James, Lyn Collins) enregistrées avec les fines gâchettes de Speedometer, célèbre groupe heavy soul-funk d'outre-manche.

mardi 9 avril 2013

LIRE


Illustré par des bois gravés du sculpteur Denis Monfleur qui font échos à la violence poétique du texte de Michel C. Thomas.
Un polar ironique, placé sous l’égide d’Antoine Blondin.

Au retour d’un bal, un fils de paysans, accompagné d’un jeune vagabond monté avec lui dans la voiture, a un accident. Le passager est mort. Mû par une peur irraisonnée du scandale, le père décide de faire croire que c’est le fils qui est mort. S’ensuit une inexorable plongée dans le mensonge, premier rouage d’un engrenage fatal qui conduit au drame.

Dans un dispositif qui s’apparente à des aveux, le père et la mère racontent à tour de rôle l’enchaînement des événements. Et le lecteur de tenter de reconstituer, ébahi, le fait divers qui se dessine au fil des pages. L’ironie mordante de Michel C. Thomas, nourrie de multiples références littéraires, nous fait sans cesse osciller entre effroi et humour noir.

POEME

Entre chien et loup
La construction cache son etendue
Les villes d'origine une chambre
à la tour de Babel

Démasque et masque elle puise
en son histoire collée à sa genèse
au jeu de la substitution précise
La reine

proposant mille lectures
le fard et les parfums les images
qui troublent son esprit

Elle et à la poursuite inverse de l'oubli
les voyages perpétuant sa légende aux os scellée

L'invisible active
différentes chrysalides
les jambes aux bas rouges
aux pies contre marée
l'amour sous les miroirs.

L'echo rétrograde sur
sa bouche noire funambulesque
on entend l'echo
en syllabes abyssales
au cœur de l'edifice

et mène à un houleux reposoir
ou l'aube rose
doucement se diffuse.

salome Sauveur



Petite phrase

Cherche ton visage dans la tranparence guéable.
Cherche ton amour dans l'écume vive ourlant les galets.

MME THATCHER

Cette femme avait changé le monde

On pouvait détester ses politiques, mais on ne pouvait qu’admirer la force de ses convictions, son courage et sa ténacité. Décédée hier, Margaret Thatcher fut l’un des très rares hommes d’Etat de la seconde moitié du XX° siècle, la seule en fait avec Mikhaïl Gorbatchev dont la détermination aura changé le monde.
Très jeune, elle avait acquis la certitude que seul comptait l’individu, son travail, sa volonté, son ambition de réussir, que l’Etat et ses lois ne faisaient que contrarier l’essor économique en limitant la liberté du marché et la puissance créatrice des entrepreneurs et que même ses amis conservateurs s’étaient laissé contaminer par ce qui n'était, à ses yeux, que les pernicieuses fadaises de la protection sociale et de la redistribution des richesses par l’impôt.
Son premier combat avait donc été de remettre le Parti conservateur sur ce qu’elle pensait être ses rails et il lui avait fallu toute la certitude qui l’habitait pour devenir l’étoile montante puis la chef de file et candidate d’un parti qui n’appréciait pas plus les femmes que la fille d’épicier qu’elle était. C’est sans doute pour cela, pour désarmer les préjugés machistes et le mépris social de sa propre formation, qu’on ne l’aura jamais vue autrement qu’impeccablement et strictement vêtue, jamais une mèche de travers et le ton toujours égal sauf pour signifier à des collaborateurs trop bien nés et trop délicats à son goût qu’il leur fallait revoir leur copie.
« La Dame de fer », a-t-on dit mais c’était un roc qui, sitôt parvenue au pouvoir, a tenu ses promesses, rompant avec les idées keynésiennes qui avaient dominé l'après-guerre, privatisant à tour de bras, baissant les impôts, cassant une grève de mineurs, s’attaquant aux syndicats qui ne se sont jamais remis de ses onze années de pouvoir, laissant mourir des grévistes de la faim irlandais et envoyant l’armée reconquérir les Malouines qu’il était hors de question, pour elle, d’abandonner à l’Argentine. Elle aura gouverné comme on fait la guerre, sans quartiers, redressé la Grande-Bretagne en en accentuant spectaculairement les inégalités mais, oui, redressé son pays qui s’effondrait et ouvert, surtout, l’ère du libéralisme et de la « révolution conservatrice ».
Avec Ronald Reagan, c’est elle qui a fait de son credo libéral des dogmes mondiaux, fait reculer les Etats au profit de l’entreprise et déréglementé l’économie internationale. Puissamment aidée par l’effondrement soviétique qui avait débarrassé l’argent de la peur du communisme, Margaret Thatcher a transformé le monde mais en a-t-elle fait un monde meilleur ?
C’est là que commence le débat puisque le recul de la pression fiscale a privé les Etats de moyens d’action et que la déréglementation a créé une économie casino, financière et non plus industrielle, dont la course débridée au profit maximal a enrichi une minorité, appauvri la majorité et conduit, en 2008, à une faillite de Wall Street dont le monde, Grande-Bretagne comprise, n’est toujours pas remis. A bien des égards effroyable, son legs est au moins discutable mais cette idéologue disait ce qu’elle pensait et faisait ce qu’elle disait.

lundi 8 avril 2013

Daylight
(Relaxnews) - Le trio new-yorkais de Little Daylight, célèbre pour ses remix, a présenté son premier titre : "Overdose" au mois de février.
Qui est-ce ?
Little Daylight avait notamment remixé Passion Pit, Penguin Prison et Temper Trap. À travers "Overdose" et "Name In Lights", le groupe fait connaître sa propre musique.
Pourquoi le buzz ?  
Le  groupe a été comparé à Chvrches et My Old Kentucky Blog voit déjà en lui la révélation de l'année 2013.
Le single "Overdose" est décrit par When The Gramophone Rings comme "un bel exemple de pop intelligente, dont les synthés et les rythmes primitifs contrastent avec le chant féminin mélodieux teinté d'une harmonieuse flamboyance". Hand Clap Movement écrit : "Cette bombe synthé comporte un refrain très fort, ainsi qu'un léger, mais constant côté jungle. Les chants féminins chevauchent les percussions tribales à la perfection, dégageant au passage une énergie à laquelle on n'échappe pas".
Le deuxième single de Little Daylight, "Name In Lights", a également reçu un très bon accueil. The Venom Blog décrit cette "chanson éthérée, au rythme lent", qui "introduit une nouvelle facette de ces pros de la pop énergique". Sirens Of Decay écrit que "Tous les aspects de cette musique sont superbes et forment une expérience éthérée, qui évoque une nuit brumeuse dans la forêt, une forêt dans laquelle des flashs de lumière colorée fuseraient de toute part".
Qu'écouter ? 
Sur Soundcloud, vous pourrez écouter ces nouveaux singles, ainsi que de nombreux remix : soundcloud.com/littledaylight. Le profil Tumblr (littledaylightsounds.tumblr.com) et la page  YouTube du groupe offrent également cette possibilité.
Où les voir ? 
douceur de l’ombre – L’arbre, source d’émotions, de l’Antiquité à nos jours

Présentation de l’éditeur :
Ils ont été sidérés par la présence de l’arbre, saisis par le jeu des temporalités de ce passeur entre le monde chtonien et le monde ouranien. Ils ont éprouvé l’admiration, mais aussi l’horreur, inspirés par ce végétal souverain. Presque tous ont guetté, écouté, la parole de l’arbre. Certains ont espéré profiter de ses messages, en faire leur mentor, engager un dialogue avec lui. D’autres, plus rares lui ont déclaré leur amour.
L’objet de ce livre est de suivre depuis l’Antiquité gréco-romaine ceux qui ont su « voir l’arbre » : Horace et Virgile, mais aussi Ronsard et La Fontaine. Par la suite, Rousseau, Goethe, Novalis et, en France, Chateaubriand, Senancour, Maurice de Guérin, avant Verhaeren, Proust, Francis Ponge et Yves Bonnefoy. Bien entendu, il y eut aussi des peintres. Autant de sensations et d’émotions qui ont suscité des pratiques : s’étendre sous les ombrages, s’y délasser, y méditer, s’enfouir dans le végétal, s’y réfugier, y grimper constituent autant de comportements répondant à des pulsions profondes.
À l’époque contemporaine, certains ont tenté d’incruster leur corps dans l’écorce, en espérant que le végétal ferait croître l’empreinte. À l’extrême, des moribonds ont souhaité que leur ADN soit transmis à l’arbre planté sur leur tombe. On le voit, c’est à une longue promenade que ce livre invite, à la rencontre de l’arbre champêtre, de l’arbre haie, de l’arbre isolé et sauvage comme de l’arbre domestique.
Il s’agit ici de l’histoire des émotions éprouvées par des individus qui, au fil des siècles, possédaient la rhétorique pour les dire.

Tocqueville

C'est un best-seller. Un ouvrage qui a fait le tour du monde et qui, plus de 80 ans après sa parution, demeure une référence. Avec ses Propos sur le bonheur, Alain (de son vrai nom Emile Chartier) a signé en 1925 un recueil aux allures de méthode de coaching.  
Simple, pragmatique, et rehaussé, analyse le chercheur Thierry Leterre[1], d'une pointe de "cynisme amusé" qui concourt à son charme. Au coeur de la pensée du philosophe, il y a l'idée que vivre, c'est déjà être heureux. "Comme la fraise a goût de fraise, ainsi la vie a goût de bonheur", écrivait-il joliment. Mais pour pouvoir l'apprécier pleinement, il faut une certaine dose de "savoir-vivre", explique Thierry Leterre: "Pour Alain, le bonheur ne dépend pas de ce que l'on a mais de ce que l'on fait, de notre capacité à agir. Le bonheur est une façon de faire." Jardiner, cuisiner, écrire, peindre, jouer au football : peu importe l'activité tant qu'on est en harmonie avec soi-même. "Tout bonheur est poésie essentiellement, et poésie veut dire action ; l'on n'aime guère un bonheur qui vous tombe ; on veut l'avoir fait. L'enfant se moque de nos jardins, et il se fait un beau jardin, avec des tas de sable et des brins de paille. Imaginez-vous un collectionneur qui n'aurait pas fait sa collection?", ajoute Alain qui, en ce sens, apparaît comme un précurseur involontaire et paradoxal ? il détestait cette discipline ? de la psychologie positive . 
Et lui, était-il heureux ? "Il a toujours essayé de l'être, pointe Thierry Leterre. Avant la première guerre mondiale, c'était un homme jeune, grand séducteur. Quand il rentre du front, il est choqué, il a les cheveux blancs, le pied broyé. Mais il ne renonce pas pour autant au bonheur. D'ailleurs, il se marie en 1945 et sera très heureux jusqu'à sa mort, en 1951." Fidèle à ses préceptes. Car, disait-il, "il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d'autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux.

AXel Honneth


 

Encore peu connu en France, Axel Honneth, philosophe et sociologue allemand, est professeur à l’université de Francfort où il a succédé à Jürgen Habermas. Comme son prestigieux prédécesseur, il se veut le continuateur de la célèbre école de Francfort fondée au début des années 1930 par Max Horkheimer et Theodor Adorno. Axel Honneth renouvelle avec force la Théorie critique initiée par les fondateurs de cette école. La société du mépris est un recueil d’articles et d’interviews parus ces cinq dernières années. Ces textes portent sur le renouveau de la Théorie critique, mais aussi sur l’apport fondamental d’Axel Honneth à la philosophie sociale : La lutte pour la reconnaissance, titre de son ouvrage majeur qui fut traduit en France en 2000 et publié aux éditions du Cerf.
2A la différence des théories de la justice sociale qui ont dominé depuis Théorie de la justice de John Rawls (1971) et qui privilégient le juste sur le bien, Axel Honneth, dans le prolongement de la Théorie critique, réfléchit à une société assurant à ses membres les conditions d’une « vie bonne ». A l’heure de la mondialisation, où l’évolution des sociétés modernes s’oriente dans une direction où les conditions du respect et de l’estime de soi risquent d’être considérablement compromises, le philosophe allemand insiste sur l’importance de la reconnaissance sociale. Le point de départ de Honneth se trouve chez le jeune Hegel qui avait élevé au rang de concept philosophique la notion de reconnaissance. Mais, au-delà de Hegel, il s’appuie sur la psychologie sociale de George Herbert Mead et la psychanalyse de Donald Winnicott. Il distingue trois sphères de reconnaissance nécessaires pour la réalisation de soi.
3La première est la sphère de l’amour qui se rapporte aux liens affectifs unissant une personne à un groupe restreint. S’appuyant sur les travaux de Winnicott, Honneth insiste sur l’importance de ces liens affectifs dans l’acquisition de la confiance en soi, indispensable à la participation à la vie sociale. La deuxième sphère est juridico-politique : c’est parce qu’un individu est reconnu comme sujet de droits et de devoirs qu’il peut comprendre ses actes comme une manifestation, respectée par tous, de sa propre autonomie. En cela, la reconnaissance juridique est indispensable à l’acquisition du respect de soi. Enfin, la troisième sphère est celle de la reconnaissance sociale, qui permet aux individus de se rapporter positivement à leurs qualités particulières, à leurs capacités concrètes. L’estime sociale, propre à cette sphère, est indispensable à l’acquisition de l’estime de soi.
4On comprend tout l’intérêt de la théorie de la reconnaissance pour la compréhension de phénomènes sociaux comme la crise des banlieues. La révolte des jeunes peut être interprétée comme un refus de la société du mépris et une lutte pour la reconnaissance sociale. Mais là ne s’arrête pas l’intérêt des travaux d’Axel Honneth. En quoi consiste l’action éducative et sociale auprès des jeunes en difficulté, si ce n’est à travailler autour de la construction ou de la reconstruction des trois sphères de reconnaissance 





histoire Nord pas de calais

 Le peuple des campagnes exige que l'on reconnaisse sa capacité à posséder des biens féodaux et par là à exercer un pouvoir politique d'où la nécessité d'abolir le droit de franc fief. Les fief doivent être " partageables dans toutes les
2 / La Nation, le département, le district et le canton.
A l'échelle de la Nation :
La réunion des Etat généraux à Versailles a lieu le 5 mai 1789. Ils proclament la création de l'Assemblée Nationale constituante le 2 juillet 1789. La féodalité est abolie dans la nuit du 4 août de la même année à deux heures du matin par le vote de l'Assemblée Constituante : les privilèges et les droits seigneuriaux sont devenus hors de propos dès que l'on aborde le délicat problème de la politique interne au village.
Dans les campagnes du royaume de France, les paysans sont informés par des colporteurs des événements parisiens. Un climat de peur et d'incertitude s'installe petit à petit. Les informations ne sont pas vérifiables et de nombreuses rumeurs circulent : les nobles auraient rassemblé des troupes de mercenaires prêts à égorger les paysans et se trouveraient dans les bois en attente de leurs exactions. La tension monte sans difficulté et les villageois se retournent contre ceux qu'ils jugent responsables de leur peur : les officiers seigneuriaux, représentants du seigneur qui dans certains cas, mais non à La Buissière, sont victimes de graves répressions.
La pression populaire s'abat sur chaque village de la future République, " une et indivisible ".
Le Pas-de-Calais :
Intéressons nous maintenant à la naissance du département du Pas-de-Calais. La Constituante décide de remplacer les anciennes provinces d'Ancien Régime par une nouvelle division administrative que l'Etat Républicain centralisateur pourra apprécier plus facilement dans son organisation du territoire français, ce en janvier 1790 . Le chef-lieu est Arras, choisi certainement à cause des influences de Robespierre, les historiens s'accordant sur ce fait. Saint-Omer, Béthune, Aire sur la Lys et Lillers sont évincés. Les territoires ainsi regroupés sont ceux " situés sur la côte de la Manche, entre l'embouchure de l'Aa et celle de l'Authie, avec la province d'Artois. " . Le nouveau département est divisé en huit districts qui sont ceux de Arras, Bapaume, Béthune ( auquel appartient La Buissière ), Boulogne, Calais, Montreuil, Saint-Omer et Saint-Pol. Les paroisses nouvellement érigées en communes se trouvent regroupées en 85 cantons. Nous ne les nommerons pas ici. Ce département est administré par un Conseil général comptant 36 membres et un directoire de 6 membres.
Naissance du district de Béthune :
Le district de Béthune comporte neuf cantons : Béthune, Beuvry, Carvin, Hersin, Houdain, Lacouture, Laventie, Lillers, Saint-Venant. Le district est administré par un Conseil général de 12 membres et un directoire de 4 membres, élus pour 4 ans. C'est par l'intermédiaire des autorités du district que s'organise l'approvisionnement, notamment ici en ce qui concerne les bêtes: il est mis en effet à la disposition du district en frimaire de la troisième année près de 160 bêtes à laine dont 75 brebis et 85 agneaux qui seront répartis entre les cultivateurs des différentes communes, les brebis à raison de 31 livres 4 Sols et les agneaux 20 Livres 16 Sols l'unité. Deux de ces bêtes rejoindront La Buissière . De nouveaux principes de vote voient le jour dès le mois de juin 1793 sous l'égide du Conseil de division à la Convention Nationale qui ordonne que l'âge de la citoyenneté active sera baissée à 21 ans, que les citoyens concernés payent ou non des contributions dans la commune où ils sont domiciliés depuis plus d'un an . La Buissière se trouve sous la mouvance juridique de Béthune, qui abritera aussi le bureau de poste le plus proche .Les mesures prises la nuit du 4 août 1789 préservent la seigneurie foncière comme propriété mais abolissent les droit féodaux au nom de l'égalité des hommes.

GUSTAVE LE BON

    adolf_hillary_croquis
Grand classique de la réflexion politique : « Psychologie des foules », de Gustave Le Bon, écrit en 1895. C’est un de ces livres maudits, qui contenaient, à l’époque de leur rédaction, l’avenir en eux, hélas pour le pire.
Petite note de lecture, donc, puisque c’est un classique incontournable...
Pour Le Bon, le moteur de l’Histoire, c’est principalement les idées des peuples. Les seuls changements importants dans l’Histoire prennent leur source dans le mental des populations.
Nous sommes, écrit Le Bon en 1895, arrivés à un de ces moments-clefs. La destruction des croyances religieuses, combinée avec l’émergence de nouvelles technologies, va entraîner une mutation dans le mental collectif. Nous entrons dans une période de transition, qui verra coexister de manière chaotique d’anciennes idées sur le déclin et de nouvelles conceptions encore en gestation.
Les sociétés qui émergeront du chaos, écrit Le Bon, devront compter avec une puissance à son époque nouvelle : les foules. Jusqu’au XVIII° siècle, l’opinion des foules ne comptait pas, ou peu. Désormais, leur voix est devenue prépondérante, parce que les conditions technologiques ont amené les classes populaires au niveau requis pour revendiquer un poids politique. Or, l’opinion de ces classes exige le retour à un communisme primitif qui menace les classes supérieures : voilà la dynamique du XX° siècle, résumée en quelques phrases dès 1895.

Peu aptes au raisonnement, les foules sont en revanche très capables d’action. Leur pensée simple adhère à des dogmes idéologiques qui prendront très vite le même caractère contraignant que les anciennes croyances religieuses. D’où, d’ailleurs, la réaction catholique qui émerge à la fin du XIX° siècle, réaction venue en grande partie de la bourgeoisie, pourtant longtemps une classe opposée au pouvoir de l’Eglise. Une réaction que Le Bon juge sans prise sur le réel. « Les fleuves, » écrit-il dans une très belle formule, « ne remontent pas à leur source. »
Le Bon se méfie de ce nouveau pouvoir des foules. Historiquement, dit-il, le rôle des foules a le plus souvent consisté à détruire les vieilles civilisations proches de leur chute. La civilisation est créée par une petite aristocratie intellectuelle ; les foules n’ont de pouvoir que pour détruire. Et il est à craindre qu’elles détruisent la civilisation européenne, comme elles en ont détruit d’autres auparavant.
Il existe cependant une mesure de prévention possible : que le pouvoir connaisse la psychologie des foules, afin de pouvoir les manipuler au lieu de se laisser mener par elles. C’est que les foules sont incapables d’avoir des opinions quelconques, en dehors de celles qui leur sont suggérées. Les foules, nous dit Le Bon en substance, sont bien incapables de comprendre Aristote ou Spinoza. Elles n’ont pas de système de pensée, pas de cohérence philosophique, et donc pas de colonne vertébrale qui puisse structurer une capacité créatrice. Elles ne fonctionnent qu’à l’instinct, en fonction de l’émotion. C’est à leur cœur et à leurs tripes qu’il faut parler : alors, si leurs instincts ont été correctement manipulés, elles iront spontanément dans le sens voulu par le système de pensée du Prince. D’où l’intérêt d’une psychologie des foules

TOCQUEVILLE : DE LA DEMOCRATIE

        
 
  • Alexis de Tocqueville         


 
Le premier tome de De la démocratie en Amérique, publié en 1835, est composé de deux parties. La première est un exposé sur les institutions et les lois aux Etats-Unis: elle a beaucoup vieilli en raison du renforcement du pouvoir fédéral après la guerre de Sécession et, surtout, après la crise des années 30. La deuxième partie s'attache à montrer comment "le peuple gouverne" et le rôle des moeurs ("l'état moral et intellectuel d'un peuple") dans le maintien de la démocratie en Amérique. Le deuxième tome, publié en 1840, expose les conséquences de l'égalité des conditions dans les sociétés démocratiques.
Commentaire critique
Tocqueville, qui avait des origines aristocratiques, se définissait comme monarchiste et libéral. Son voyage d'études aux Etats-Unis en 1831-1832, dont le motif officiel est d'analyser le système pénitentiaire américain, est à l'origine de cet ouvrage. Il y recherche en réalité une image de la démocratie, une sorte d'idéal-type.
La démocratie est d'abord un régime politique fondé sur des institutions, mais pour Tocqueville, c'est plus que cela: c'est un état social où il existe une égalité des conditions et un sentiment subjectif, "la passion pour l'égalité". En Amérique, la souveraineté du peuple, qui s'appuie sur le principe majoritaire, est indissociablement liée à la démocratie sociale: les hommes y sont libres et égaux.
L'égalité des droits politiques, le pluralisme des opinions et le vote universel sont caractéristiques du mode de pouvoir dans une démocratie. L'égalité des droits civils a des conséquences sociales. Ainsi, l'absence de droit d'aînesse et un partage égalitaire des successions modifient les comportements et les opinions de manière durable: comme chacun est propriétaire, le pouvoir lié à la terre est disséminé et chacun prend conscience de la nécessité de maintenir le droit de propriété pour garder son bien et sa liberté d'agir (doctrine "de l'intérêt bien entendu" ou de "l'amour éclairé d'eux-mêmes"). Les droits accordés aux individus dans les sociétés démocratiques exercent donc une fonction de socialisation, de transmission de valeurs, de normes et de pratiques. Par ce biais, les individus sont incités au respect des lois qui sont garanties aux Etats-Unis par la participation politique des citoyens. L'existence des jurys au pénal et au civil, ainsi que le "self-government" au niveau de la commune à travers des associations favorisent l'acquisition d'un "savoir-gouverner" et le désir de maintenir les libertés

UN PETIT MESSAGE

Image de [eScale] Pascal MARTIN

 :
La personne au coeur gracieux donne une touche de légèreté à tout
ce qui l'entoure. La grâce est souvent associée au domaine
artistique. On parle de la grâce d'un danse, d'une sculpture ou
encore on décrit un tableau dont le sujet est représenté avec
grâce. Pourtant, gracieux se dit aussi d'une personne aimable. À
l'origine, le mot signifiait d'ailleurs " qui témoigne de la
bienveillance ". On dit aussi qu'un chose est donnée à titre
gracieux lorsqu'elle est offerte gratuitement ou lorsqu'elle
résulte d'un travail bénévole.

La grâce fait partie de la grande famille des vertus : elle
constitue la pièce manquante du casse-tête, la pièce qui permet de
compléter le tableau. Avoir un coeur gracieux ou agir avec grâce,
signifie se comporter avec bienveillance et amabilité. C'est ouvrir
son esprit et accueillir les différentes des autres avec tolérance.

La tolérance me permet de travailler et de côtoyer toutes sortes de
gens en leur démontrant de l'amitié et du respect.

" Les gestes gracieux sont à l'image de l'âme qui les conçoit et
font paraître plus léger le corps qui les exécute.

Cote d'ivoire

    

Le coup d´état de la France deux ans après : Que reste-t-il des acquis de la démocratie en Côte d´Ivoire?



Jean-Marie Dekpai
Dimanche 7 Avril 2013


Le coup d´état de la France deux ans après : Que reste-t-il des acquis de la démocratie en Côte d´Ivoire?
11 avril 2011-11 avril 2013 cela fait deux ans, jour pour jour, que la France esclavagiste accomplissait sa forfaiture par un coup d´état meurtrier en Côte d´Ivoire. Il y a deux ans que la France impérialiste et néocolonialiste imposait par la force de ses canons de guerre un dictateur génocidaire pour perpétuer sa mainmise sur l´état de Côte d´Ivoire et ses ressources économiques.
Déjà deux ans que l´état raciste français a décidé de stopper tout net la volonté du peuple Ivoirien de jouir des prérogatives de son choix. Expression de son affranchissement et de son émancipation.  Il y a deux ans de cela que notre pays subit l´occupation des forces armées étrangères coalisées.
Alors que notre pays aspire à vivre un climat de paix sociale pour aller à la rencontre des perspectives de son développement économico structurel de proximité, il nous importe de poser un diagnostic sans complaisances aucunes de deux ans de gestion calamiteuse mais surtout chaotique et autocratique du régime de l´usurpateur Dramane Ouattara pour nous situer à mi-chemin.
Que reste-t-il des acquis de la démocratie en Côte d´Ivoire ? Notre pays mérite ou suscite aujourd´hui  encore une quelconque attention toute particulière alors que nous approchons de façon galopante des échéances électorales de 2015 ? À quelle Côte d´Ivoire devrions-nous nous attendre alors que le spectre dangereux de la pensée unique revient avec force dans le quotidien de nos compatriotes au pays ?
Depuis les années 95, Dramane Ouattara menaçait de déstabiliser la Côte d´Ivoire s´il n´en devient pas le président. Le 11 avril 2011 ces menaces sont devenues réalité contraignante dans le cours de l´évolution de notre pays. Mais quel est l´état des lieux ? Quel progrès significatif peut-on noter ou observer sérieusement et dans la a vie de la nation ivoirienne et dans le quotidien des Ivoiriens en Côte d´Ivoire ? Telles sont les interrogations qui cadrent notre réflexion sur le bilan à mi-parcours de l´imposteur usurpateur que la France a bien voulu nous imposer pour lui servir de rallonge dans sa volonté de nous nier notre souveraineté.
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La pratique de la démocratie et ses acquis en Côte d´Ivoire