samedi 6 avril 2013

BIOETHIQUE


En juin 2000, les biologistes moléculaires avec l?apport de l?informatique ont annoncé l?achèvement du séquençage du génome humain. Cette avancée scientifique permettrait la localisation des gènes responsables des maladies génétiques et donne ainsi de nouveaux espoirs pour en tirer des thérapeutiques.
En 1997, la déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l?homme élaborée par le comité international de la bioéthique a été adoptée par la conférence générale de l?UNESCO. Cette déclaration stipule que la connaissance de la diversité génétique humaine ne doit donner lieu à aucune interprétation d?ordre sociale ou politique qui remette en cause la dignité des hommes ou leurs droits égaux et inaliénables. Elle a relevé le risque d?effritement de la solidarité envers les personnes vulnérables et le risque d?accroissement des inégalités de répartition des bénéfices résultant des recherches et de leurs applications en particulier les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres.

En outre, la déclaration stipule que le génome humain ne peut donner lieu à des gains pécuniaires et il ne peut être breveté. Les données issues du séquençage du génome humain doivent être mises à la disposition de la communauté scientifique mondiale et les découvertes faites à partir du génome humain doivent être utilisées au bénéfice de la santé de l?ensemble de la population.
De nombreux Chefs d'États et de Gouvernements se sont clairement exprimés en faveur de ce principe. L?Assemblée générale des Nations Unies au Sommet du Millénaire, dans sa Déclaration adoptée le 8 septembre 2000, affirmera qu?il faut assurer le libre accès à l?information relative au génome humain.
La déclaration sur le génome humain n?engage pas seulement les chercheurs mais aussi les états qui devraient prendre des mesures appropriées pour fixer le cadre de la recherche dans ce cadre et s?assurer que cette recherche ne serve à des fins perverses. Cet encadrement

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire