mardi 9 avril 2013

LIRE


Illustré par des bois gravés du sculpteur Denis Monfleur qui font échos à la violence poétique du texte de Michel C. Thomas.
Un polar ironique, placé sous l’égide d’Antoine Blondin.

Au retour d’un bal, un fils de paysans, accompagné d’un jeune vagabond monté avec lui dans la voiture, a un accident. Le passager est mort. Mû par une peur irraisonnée du scandale, le père décide de faire croire que c’est le fils qui est mort. S’ensuit une inexorable plongée dans le mensonge, premier rouage d’un engrenage fatal qui conduit au drame.

Dans un dispositif qui s’apparente à des aveux, le père et la mère racontent à tour de rôle l’enchaînement des événements. Et le lecteur de tenter de reconstituer, ébahi, le fait divers qui se dessine au fil des pages. L’ironie mordante de Michel C. Thomas, nourrie de multiples références littéraires, nous fait sans cesse osciller entre effroi et humour noir.

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