vendredi 28 juin 2013

Une équipe d'archéologues cherche à percer le mystère entourant les Chachapoyas dans les Andes péruviennes.
Perchée dans les Andes péruviennes, à 3 000 mètres d'altitude, la cité fortifiée et isolée de Kuelap a été le centre névralgique de la civilisation chachapoya, disparue il y a plus de quatre cents ans. Reconstitutions et témoignages de scientifiques à l'appui, ce documentaire cherche à en percer le mystère.

Août 2007. La découverte d'un ossuaire dans la colossale citadelle de Kuelap pourrait bel et bien répondre à une énigme qui intrigue les scientifiques depuis plus d'un demi-siècle. La surprise est de taille : plus de cent squelettes sont enchevêtrés sur moins de 20 mètres carrés, étendus à même le sol, à l'extrémité de la forteresse et au bord d'un précipice. Leur particularité ? Aucun corps n'a été enterré, ce qui ne correspond en rien aux rites funéraires des Chachapoyas. Attaque ennemie orchestrée par les Incas ou les conquistadors, épidémie, sacrifice, suicide collectif, incendie… les scientifiques envisagent toutes les pistes. Appelée en renfort par l'archéologue en chef Alfredo Narvaez, Marla Toyne, anthropobiologiste et ostéologue, est chargée de reconstituer l'histoire des habitants de Kuelap et de déterminer la cause de leurs décès.

lundi 24 juin 2013

Mort de Dominique Constanza, doyenne de la Comédie-Française
Muriel Mayette: "Dominique était un ange et ses grands yeux d'oiseaux lui donnait un regard doux et aimant sur le monde".
Capture d'écran / Youtube
La comédienne Dominique Constanza, doyenne de la troupe de la Comédie-Française, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 65 ans, a annoncé lundi l'administratrice du Français, Muriel Mayette, dans un communiqué. La comédienne, qui était très fragile depuis longtemps, a mis fin à ses jours, selon son entourage. "C'est un grand chagrin de n'avoir pas su la retenir", a confié Muriel Mayette, qui a rendu hommage à une actrice "unique, inclassable", qui fut souvent sa partenaire.
Entrée à la Comédie-Française le 1er novembre 1973, Dominique Constanza en devient la 465e sociétaire le 1er janvier 1977 et la doyenne en janvier 2010. Après avoir suivi les cours de Raymond Girard, elle est reçue au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1972, où elle parfait sa formation de comédienne dans les classes de Maurice Jacquemont et de Jean-Laurent Cochet, et travaille chez Antoine Vitez. Au cours de sa carrière à la Comédie-Française, elle interprète de nombreuses héroïnes de Marivaux et de Molière. Elle joue aussi dans Turcaret d'Alain-René Lesage, La Paix chez soi de Georges Courteline, Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, Oncle Vania de Tchekhov, La Navette, La Parisienne et Veuve! d'Henry Becque, Les Bonnes de Genet, Chat en poche de Feydeau ...

"Dominique Constanza était un ange"

Dernièrement, elle a interprété Frosine dans L'Avare de Molière, mis en scène par Catherine Hiegel, et la baronne dans Un Fil à la patte de Feydeau, mis en scène par Jerôme Deschamps, pour lequel elle a reçu un Molière en 2011. Au cinéma, on a pu la voir dans Femmes de personne de Christopher Franck et La Crime de Philippe Labro."Passant avec virtuosité de la comédie à la tragédie ou au drame, elle nous laisse l'image d'une actrice immense. Jean-Luc Boutté, Jean-Paul Roussillon, Jacques Lassalle, Antoine Vitez, Claude Régy la mirent en scène avec bonheur", a rappelé Muriel Mayette.
"Dominique était un ange et ses grands yeux d'oiseaux lui donnaient un regard doux et aimant sur le monde. Elle avait une pureté d'âme que les brutalités de la vie heurtaient trop souvent", a-t-elle ajouté."Hier encore elle jouait la baronne dans Un Fil à la patte et réjouissait des salles entières. Elle nous manque et marquera l'histoire de la maison comme une grande actrice inoubliable, comme un doyen généreux et si sensible", a poursuivi Muriel Mayette.

jeudi 20 juin 2013

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Comment Goldman Sachs, petite maison de courtage fondée en 1869 par un immigré allemand, est-elle devenue la banque d'affaires la plus puissante du monde?

La première chose que l'on apprend chez Goldman Sachs c'est que l'on ne doit pas parler de Goldman Sachs. Les anciens ont peur, les stagiaires se cachent. Depuis décembre 2006, les banquiers de Goldman Sachs savaient qu'une crise financière se préparait et ont largement tiré profit de cette précieuse information.
Les Américains, eux, en ont subi les conséquences et commencent à se réveiller. Ce plongeon au coeur de l'une des plus grandes institutions de Wall Street permet de lever le voile sur les méthodes de la finance mondiale.

Les Maîtres du Monde Partie 1 de 4


mercredi 19 juin 2013

euronews reporter - Renonciation du pape : quelle influence pour l'Opus ...


OPUS DEI.......SECTE? LES PRETRES DE L'OPUS DEI.....HOMMES DE L'OMBRE

La troublante ascension de l’Opus Dei

Si l’intégrisme musulman fait la « une » des journaux, les activités de la droite chrétienne s’effectuent souvent dans l’ombre, comme en témoigne la troublante ascension de l’Opus Dei. Milice religieuse au comportement de secte, héritière d’un anticommunisme militant, puissance à la fois économique et politique, l’Oeuvre exerce une influence multiforme sur l’Église, mais aussi sur les pouvoirs temporels, qu’elle cherche à infiltrer. On retrouve ses proches jusque dans le gouvernement de M. Alain Juppé.Mais cette garde blanche du Vatican, très liée au pape Jean Paul II dont elle a permis l’élection, suscite aussi des résistances. Au nom de leur foi, bien des chrétiens rejettent la « dictature spirituelle » de l’Oeuvre et craignent que cette « arme du pape » ne soit à double tranchant et ne se retourne un jour contre lui.
par François Normand, septembre 1995
PAR une politique de nominations épiscopales qui ne tient guère compte des souhaits exprimés par les Eglises locales, Jean Paul II mène son entreprise de restauration, utilisant tous les moyens à sa disposition : doctrinal, disciplinaire et surtout autoritaire, avec l’aide d’un certain nombre de mouvements « musclés » traditionalistes, souvent sectaires et politiquement à droite, tout à sa dévotion.
Ils font partie du « renouveau charismatique » ou ont pour noms : Comunione e Liberazione, organisation italienne née dans les années 70 ; les Focolari, mouvement lancé en 1943 à Trente ; le Néocatéchuménat, fondé à Madrid en 1964 ; les Légionnaires du Christ, groupe ultra-secret constitué au Mexique dans les années 40, et surtout l’Opus Dei (l’"Oeuvre de Dieu"). Ce dernier mouvement fut créé en 1928 par le Père Escriva de Balaguer.
L’Opus Dei, qui jouit de l’appui inconditionnel de l’évêque de Rome, s’infiltre dans tous les échelons de la hiérarchie catholique. Est-il l’arme secrète du pape dans la reconquista catholique ou Jean Paul II est-il le prisonnier inconscient de cette « mafia blanche » dans sa propre conquête du pouvoir ?










OPUS DEI

L’Opus Dei est une institution de l’Eglise catholique fondée par saint Josémaria Escriva de Balaguer. Sa mission consiste à diffuser l’idée que le travail et les circonstances ordinaires sont une occasion de rencontrer Dieu, de servir les autres et de contribuer à l’amélioration de la société.

la contre histoire de l'internet. citoyens sous surveillance? fichage?



"Une contre-histoire de l'Internet" : ce documentaire indispensable retrace ce qu'a été la genèse du réseau des réseaux, et fait le point sur les luttes qui perdurent pour défendre ce dernier espace de liberté.
"Une contre-histoire de l'Internet" : ce documentaire indispensable retrace ce qu'a été la genèse du réseau des réseaux, et fait le point sur les luttes qui perdurent pour défendre ce dernier espace de liberté. | PREMIÈRES LIGNES TÉLÉVISIONS

Quel bonheur de voir ou de revoir ces pionniers, ces défricheurs, ces défenseurs de "l'Internet pas civilisé" – pour prendre le contre-pied de l'expression de l'ancien président Nicolas Sarkozy – raconter leur histoire du réseau des réseaux.

La majorité des protagonistes interrogés dans ce très instructif documentaire a, à sa façon, apporté une pierre à l'édifice du Web. Excepté peut-être, comme le pointe ce film, le tristement fameux "Concombre" – alias Jean-Bernard Condat, pseudo-hackeur infiltré du Chaos Computer Club France (CCCF) –, ou encore Marie-Françoise Marais, "la Mère Fouettard du Net", actuelle présidente de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), et ancienne magistrate à l'origine de la condamnation du site Altern.org, une quinzaine d'années plus tôt.
Lire également : Internet à rebrousse poil
Que l'on parle de neutralité du Net, de cybersurveillance, de partage du savoir et des connaissances, de gouvernance mondiale, de liberté d'expression, de copyright ou d'autres dispositions répressives ou de contrôle, la régulation d'Internet est devenue un enjeu majeur pour les générations futures. De nombreuses batailles ont déjà eu lieu, comme le retentissant procès d'Estelle Hallyday contre Valentin Lacambre lors de la diffusion de photographies du mannequin dénudé, en 1989.
SURVEILLANCE MASSIVE
Face aux "petits" du Web, il y a désormais des géants tels "Facebook, la version postmoderne de la Stasi", selon Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks. Rick Falkvinge, créateur du Parti pirate suédois, pense, lui, que "nous sommes en train de construire une société de la surveillance", en référence aux armes numériques de surveillance massive, désormais légion dans les pays où la démocratie n'a pas droit de cité. Même les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, ont de "grandes oreilles" disséminées un peu partout sur le globe. En France, ce sont des sociétés comme Amesys ou Qosmos qui développent des systèmes de contrôle et d'interception dite "légale" et les vendent sans être inquiétées à des pays comme la Libye ou la Syrie.
Face à ce phénomène, des activistes, des hackeurs et même des partis politiques – Parti pirate, Telecomix ou les Anonymous – voient le jour et s'engagent afin de libérer les communications de ces entraves numériques. "L'interdit ne sera jamais porteur d'intelligence. Aujourd'hui, on est encore dans une période de transition. On sait que ça va mal tourner, alors on repousse au maximum le moment ou ça va mal tourner...", explique un brin pessimiste le journaliste David Dufresne en guise de conclusion. Espérons que l'avenir ne lui donnera pas raison.

Paysages de notre planète : la Terre


mardi 18 juin 2013

LE CERVEAU ET SES AUTOMATISMES

pouvoir de l'inconscient

« Je pense donc je suis », disait Descartes. Loin de vouloir mettre à mal la théorie cartésienne, force est de constater que la majorité de nos actions sont inconscientes. Ou plutôt « non conscientes », tient à préciser Marc Jeannerod, directeur de l'Institut des sciences cognitives 1. « Lorsqu'on freine devant un obstacle en voiture, heureusement qu'il ne s'agit pas d'une action consciente, insiste le chercheur. Le temps de prendre la décision consciemment, et on l'aurait heurté ! » Car oui, être conscient, cela prend du temps ! Du coup, l'inconscient revêt une importance dans nos comportements que l'on ne soupçonnait pas. Bien plus qu'un simple appui à la conscience, il aurait une part prépondérante dans tous les processus cognitifs : 90 % de nos opérations mentales seraient inconscientes !
Mais pour énoncer de tels propos, encore faut-il en apporter la preuve. Or, traquer l'inconscient, identifier ses bases cérébrales, concevoir des expériences qui mettent en évidence son importance n'est pas chose aisée. C'est en effet souvent au niveau du protocole que le bât blesse dans les expérimentations sur la conscience et l'inconscient, et les chercheurs du CNRS en font tous les jours le constat. « La seule chose que l'on puisse demander à une personne, c'est une tâche consciente, souligne à propos Franck Ramus, chercheur au Laboratoire des sciences cognitives et psycholinguistique (LSCP) 2. Nous ne pouvons pas lui demander de faire quelque chose inconsciemment. Il nous revient donc d'inventer des méthodologies dont les résultats ne peuvent être interprétés que par la mise en jeu de processus non conscients. » L'effet d'amorçage (voir Article « Freud est-il soluble dans les neuroscience »s / « L'inconscient cognitif ») peut être l'un d'eux, et c'est sur ce phénomène que s'appuient nos chercheurs pour en découdre avec la perception inconsciente. Application : l'expérimentateur projette sur un écran une liste de signes graphiques (des mots, des chiffres…) et demande à un sujet d'en choisir un, au hasard. Pour peu que l'image d'un de ces mots ou d'un de ces chiffres ait été préalablement diffusée pendant un laps de temps trop court pour qu'elle soit captée consciemment, le « cobaye » choisira de préférence le mot ou le chiffre correspondant à cette image subliminale. Stanislas Dehaene, directeur de l'unité Inserm « Neuroimagerie cognitive », a ainsi mis en évidence que l'on peut comprendre le sens d'un mot écrit sans même avoir eu conscience de le voir. Sur un écran d'ordinateur, plusieurs informations s'affichent successivement : une série de lettres aléatoire (SJODK, par exemple) ; un premier nombre (écrit en toutes lettres) affiché très brièvement – 43 millièmes de seconde – donc non perçu consciemment ; une autre série de lettres aléatoires, puis un second nombre, affiché plus longuement que le premier, perceptible donc. Les volontaires doivent indiquer si ce deuxième nombre est inférieur ou supérieur à cinq. « Lorsque le premier et le deuxième nombre sont tous deux supérieurs ou inférieurs à cinq, la réponse est plus rapide », explique Lionel Naccache, neurobiologiste cognitif dans l'unité de Stanislas Dehaene. Preuve que les volontaires perçoivent bien la valeur du premier chiffre, appelé amorce. « Ce résultat confirme l'idée que les traitements inconscients peuvent être de haut niveau cognitif. » Mais les chercheurs sont allés plus loin. En effet, lors de cette expérience, les sujets répondent en appuyant sur les touches d'un clavier. Les chercheurs en ont profité pour enregistrer en parallèle l'activité électrique et les variations de débit sanguin dans le cerveau. « Quand le chiffre “caché” s'affiche, nous nous sommes aperçus que la zone corticale motrice de la main qu'ils auraient utilisée s'ils avaient dû indiquer la position de ce chiffre par rapport à cinq était activée », explique le chercheur. La perception subliminale d'un mot peut donc avoir une influence sur l'activité motrice en plus de son traitement sémantique.
Dans la même lignée, Kimihiro Nakamura, chercheur japonais qui a effectué son stage postdoctoral au LSCP, a mis en évidence que l'amorçage subliminal s'affranchit de l'alphabet utilisé. Pour cela, il a utilisé une des particularités de la langue japonaise : l'existence de deux systèmes d'écriture différents. Le chercheur a présenté un mot-amorce, de façon subliminale, dans un des deux systèmes d'écriture, puis le même mot (même sens) dans l'autre système. Quel que soit le système d'écriture présenté en premier, les volontaires lisent toujours plus rapidement le deuxième mot. Preuve que le sens du mot « invisible » a bien été perçu et traité.
Dans le même laboratoire, Sid Kouider a, lui, montré que l'amorçage auditif subliminal existait également. Le principe général de l'expérience était toujours le même : présenter un mot de manière cachée et observer son influence sur une tâche ultérieure. Mais comment « cacher » un mot parlé ? « Nous avons enregistré un mot, puis l'avons compressé à un tiers de sa durée et incorporé dans un flux de bruits, pour qu'il devienne imperceptible consciemment », explique le jeune chercheur. Et de poursuivre sur ses résultats publiés récemment 3 : « Nous avons fait écouter à des volontaires ce mot “caché”, suivi d'autres sons. Les participants devaient choisir si ces derniers étaient des mots ou pas. Et l'expérience a montré qu'ils décident plus vite que le deuxième son qu'ils entendent est un mot, si le son “caché” est le même mot. Par contre, si les deux sons sont identiques et s'ils ne sont pas des mots, il n'y a pas d'amorçage. Cela prouve qu'un processus lexical, et pas seulement acoustique, se met en place à un stade précoce et inconscient de la perception du langage. » Le chercheur continue à étudier ce processus, à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Il espère localiser ainsi les bases cérébrales du traitement inconscient de la parole.
 
L'inconscient dans l'apprentissage
Un autre exemple de traitement inconscient est celui effectué par les bébés pour apprendre le langage : comment le perçoivent-ils ? Comment arrivent-ils à différencier des langues ? C'est sur ces questions que s'est penché Franck Ramus. « Mes travaux ont mis en évidence une sensibilité très précoce des nouveau-nés au rythme du langage. » La façon dont sont accentués les mots génère de fait un rythme, propre à une langue. Les différentes langues sont ainsi classées en trois grands types : accentuelles (langues slaves, allemand, anglais…), syllabiques (langues latines, français…) et moraïques (unité plus petite que la syllabe, comme dans le japonais). Des nouveau-nés de quelques jours sont capables de distinguer deux langues, si et seulement si leur rythme diffère. L'expérience menée par le chercheur consistait à mesurer les différences de succion d'une tétine alors que les nourrissons écoutaient des phrases de japonais (moraïque) ou de néerlandais (accentuelle) « retravaillées » : seules subsistaient en fait les variations de rythme de ces deux langues, les autres différences ayant été supprimées. Lors du passage d'une langue à l'autre, les chercheurs ont mesuré une augmentation de la fréquence de succion, signe que les nouveau-nés avaient repéré un changement. « Toute l'acquisition du langage est un processus inconscient, insiste Franck Ramus. La capacité à repérer des unités dans la parole, à prêter attention à ses propres représentations mentales de la parole, ce qu'on appelle la conscience phonologique, émerge seulement vers les quatre à cinq ans. »
Repérer des unités dans le langage, c'est bien. Mais comment apprend-on réellement ? L'inconscient joue-t-il un rôle important dans l'apprentissage ? « L'apprentissage implicite, explique Pierre Perruchet du Laboratoire d'étude de l'apprentissage et du développement (LEAD) de Dijon 4, peut se définir comme une situation où l'on apprend sans en avoir l'intention et où l'on est incapable d'expliquer clairement ce qu'on a appris. » Le psychologue s'intéresse au processus qui permet de repérer des règles grammaticales et syntaxiques dans une langue et d'en distinguer les mots. En temps normal, aucune pause dans l'élocution ne permet de scinder le langage en unités. « Si on regarde un tracé d'enregistrement, les seules pauses visibles se trouvent devant les consonnes plosives comme k, b ou p, poursuit le chercheur. C'est pourquoi pour notre expérience, nous créons de toutes pièces un langage artificiel. Et on le fait écouter à des volontaires en leur disant explicitement de ne pas chercher à comprendre, mais d'écouter l'extrait comme un morceau de musique. » Le texte est lu sans pause, sans intonation, les syllabes ont toutes la même longueur : aucun élément de prosodie ne permet de repérer des unités. « À la fin du test, les étudiants ont cependant perçu des mots et sont capables de retrouver le lexique de ce langage artificiel. » L'hypothèse de Pierre Perruchet pour expliquer cette capacité ? « Nous exploitons les régularités statistiques présentes dans le langage : les syllabes souvent associées ont toutes les chances d'appartenir à un même mot. » Comment ? « Nous ne le savons pas encore exactement, mais nous sommes convaincus que ce genre d'apprentissage implicite est relativement indépendant des capacités intellectuelles des sujets », conclut-il.

lundi 17 juin 2013

Théories et secrets sur Marie-Madeleine




16 mai 2006

Qui était Marie-Madeleine ?

Vanucci Le Pérugin (ca. 1500).jpg
——Marie-Madeleine, ou Marie de Magadala est aujourd'hui de nouveau sur le devant de la scène médiatique et commerciale. Son personnage romancé alimente d'un côté des fantasmes de révélations sulfureuses inédites sur fond de théorie du complot, et, d'un autre côté, des réactions ecclésiastiques indignées du blasphème que constitue l'évocation d'une éventuelle sexualité de Jésus, et qui prétendent rétablir la “vérité biblique”.

 
 
 

Soliman le Magnifique (1495 - 1566)

Un homme de la Renaissance


Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l’empire ottoman... et celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
Alban Dignat
Apogée de l'empire ottoman
Signature de Soliman le Magnifique, XVIe s., LACMA, Los Angeles Avec Soliman II, l’empire ottoman atteint sa plus grande expansion territoriale, des frontières du Maroc à celles de la Perse, des portes de Vienne aux rives de l'océan Indien (il s'adjoindra un peu plus tard Chypre et la Crète).
Le sultan, soucieux de bonne gestion, le dote d'un code de lois, le Kannuname.
L'empire ottoman connaît aussi sous son règne une grande effervescence artistique, dont témoignent les réalisations du célèbre architecte d'origine grecque Sinan comme les mosquées Chéhéadé et Suleymaniye (Constantinople) et Selimiye (Andrinople).
On est alors en pleine Renaissance et les petits États batailleurs d'Europe occidentale ne sont pas en reste, multipliant les palais et basiliques, réinventant les sciences et les arts

Soliman le magnifique - Secrets d'Histoire - 21-08-2012


samedi 15 juin 2013

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La guerre du futur, une science fiction ?

Face aux menaces actuelles et dans un contexte stratégique instable, le scientifique peut être amené à prendre part à l'analyse des défis et à repenser les outils de défense de la guerre de demain. Pour autant, l'objectivité doit rester de mise. Le point de vue de Jacques Citerne, directeur scientifique adjoint du Département des sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC).

Quels sont les nouveaux défis de sécurité ?
Jacques Citerne. La stratégie nationale de sécurité et de défense vise à garantir quatre priorités : la dissuasion, la protection, la prévention et la projection. Les dangers ont plusieurs sources, mais le terrorisme reste la menace la plus flagrante après les attentats du 11 septembre 2001. D'autre part, l'Europe aborde aujourd'hui la problématique de la menace liée à la prolifération des armes de destruction massive. Outre l'arsenal nucléaire, ces armes rassemblent des moyens d'action radiologiques, biologiques et chimiques. Ces guerres non-conventionnelles se démarquent de nos représentations traditionnelles.
La guerre du futur aura-t-elle lieu ?
J. C. Penser que la guerre du futur n'aura pas lieu n'interdit pas de s'y préparer. Les hommes d'État et les responsables militaires des grandes démocraties se soucient de renouveler l'art militaire en pensant la guerre en hommes de paix. Retenant les leçons de l'histoire, les nations adaptent leur appareil et leur doctrine de défense au contexte international et aux évolutions technologiques dans une logique de politique de défense.
Robots et ordinateurs préfigurent-il le soldat de demain ?
J. C. Les révolutions technologiques préparent le futur. La guerre de demain tendra essentiellement à éloigner l'homme du champ de bataille. Les « nouveaux » conflits ignorent souvent toute ligne de front, brouillent les distinctions entre civils et militaires et ne laissent apparaître aucun adversaire en uniforme. Absorbé dans l'interface homme-machine, le soldat mènera avant tout une guerre de l'information.

Guerre Du Future 1/3


mercredi 12 juin 2013

SPENCER TUNICK

Spencer Tunick déshabille le monde entier (© Reuters)
 
 

 
 
Ce photographe américain s'est construit une renommée mondiale avec ses photos de centaines de volontaires posant nus en même temps dans la nature ou en ville. Ses détracteurs l'accusent d'être un simple photographe érotique alors que d'autres l'admirent...
Au début des années 90, Spencer Tunick fait parler de lui aux Etats-Unis en faisant poser des modèles dans les rues de New York. A l'époque, il se limitait à 2 ou 3 modèles. En 1994, il est arrêté au Rockefeller Center de New York alors qu'il était en pleine séance photo avec une femme nue. Cette arrestation fait du bruit au delà du petit monde de l'art contemporain et sa carrière décolle.
Dès lors, il fera le tour du monde arrivant à convaincre des centaines, voire des milliers de personnes, de poser nues pour lui. Comment ? Mystère...
En 2003 à Barcelone, il fait poser 7000 Espagnols nus. C'est son premier projet de très grande envergure. Il ira jusqu'à 18 000 personnes en 2007 sur la place principale de Mexico.
En 2008, il réalise une photo une photo dans un stade de Vienne pour le lancement de l'Euro 2008.
Greenpeace, l'ONG très portée sur la provocation, lui propose une collaboration. Il fait poser 600 personnes pas trop frileuses sur un glacier suisse pour attirer l'attention sur le réchauffement climatique et la fonte des glaciers. En 2009, c'est au milieu des vignes de Macon que 700 modèles se retrouvent pour dénoncer les effets du réchauffement climatique sur la production de vin.
En 2012, son travail évolue et le 23 juin il propose son interprétation d'un opéra de Richard Wagner. Là encore des centaines de personnes nues mais peintes en rouge et or et exécutant une chorégraphie précise.
Et vous, que pensez-vous de son travail ? C'est de l'art ? De la provocation gratuite ?
Qu'en pensez-vous?

mardi 11 juin 2013

GOUTTES D'EAU

Slow Mo Guys
Slow Mo Guys
Pourquoi ça buzz ?
S’il y a une référence en termes de vidéos en slow motion sur Internet, ce sont bien les Slow Mo Guys. Comptant plus de deux millions d’abonnés et cumulant 224 millions de vues, la chaîne publie régulièrement des « expériences » destinées à analyser de plus près des phénomènes banals : explosions de pots de peinture ou de pétards à l’extrême ralenti. Pour leur dernière vidéo en date, les petits spécialistes se sont intéressés à la chute de gouttes d’eau filmées à 2500 images par seconde. Edifiant !

lundi 10 juin 2013

L'Afrique du Sud

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« L’une des sociétés les plus violentes »

Dans les statistiques de la police, controversées, le viol est le seul crime qui ne faiblit pas depuis la fin de l’apartheid, avec 65 000 plaintes par an – et sans doute trois fois plus de viols commis, selon les experts, qui estiment que seulement le tiers des viols sont dénoncés à la police.
Desmond Tutu, qui joue un rôle de conscience morale, s’est encore indigné le 12 avril contre les niveaux de violence atteints dans son pays, en principe pacifié :
« Très simplement, nous sommes conscients d’être devenus l’une des sociétés les plus violentes. Ce n’est pas ce que nous étions, même sous l’apartheid. »
Le gouvernement est toujours prêt à se murer dans l’attitude de déni si caractéristique du Congrès national africain (ANC). Un porte-parole du gouvernement a aussitôt réagi :
« Les études montrent que les gens en Afrique du Sud se sentent plus en sécurité maintenant que sous l’apartheid. »
Jacob Zuma, un président lui-même acquitté en 2006 lors d’un procès pour viol, ne se cache plus derrière son petit doigt : il aborde enfin le problème. Il a lancé le 7 mars une campagne nationale, Stop Rape Campaign, qui va faire le tour des écoles du pays.
Pas moins de 90 tribunaux spéciaux pour les agressions sexuelles doivent être instaurés d’ici 2018. Sur les 42 promis pour 2012, seulement cinq sont opérationnels. L’ONG Shukumisa Campaign, qui milite contre les violences sexuelles, dénonce un manque de volonté politique.

L'HUMANISME

l'humanisme ?

Pierre-Henri TAVOILLOT - 18 novembre 2000

Commençons par quelques remarques de terminologie. On peut repérer trois sens principaux du terme humanisme.
  • Premier sens, historique : le plus ancien, qui date sans doute des 15ème ou 16ème siècles. L'humaniste désigne celui qui s'est spécialisé dans les studia humanitatis, les humanités, les études littéraires ou encore, selon l'heureuse expression de Cicéron, les études dignes de l'homme, les études qui rendent l'homme meilleur et davantage humain. Donc un sens purement scolaire, en l'occurrence une spécialisation universitaire.
  • Le deuxième sens est un sens moral, contemporain, le plus courant, qui identifie dans l'Humanisme une attitude respectueuse à l'égard des autres hommes, une certaine bienveillance à l'égard d'autrui. Humanisme est alors synonyme de philanthropie; il s'agit de se conduire avec "humanité" à l'égard d'autrui.
  • Enfin, troisième sens qui, lui, est philosophique. Il apparaît au 18ème siècle et se développe au 20ème siècle. Il est donc plus tardif. Ce sens désigne l'Humanisme comme un mouvement intellectuel et philosophique cohérent. C'est dans ce cadre-là qu'au 20ème siècle, vont se déployer les grandes querelles de l'Humanisme. C'est évidemment ce troisième sens, philosophique que nous voudrions ce matin explorer et développer. Se demander "qu'est-ce que l'Humanisme ?", ce sera donc pour nous poser plus précisément la question "qu'est-ce qu'une philosophie humaniste ?".
Pour résumer la réponse à cette question dans une formule simple, on pourrait dire qu'une philosophie humaniste, ce serait, tout simplement, une philosophie qui place l'homme au dessus de tout ; à l'origine de tout et au commencement de toutes les interrogations philosophiques. Kant, dans un passage célèbre de la Critique de la raison pure, voulant définir les grandes tâches de la philosophie, écrivait :
Le champ de la philosophie peut se ramener aux quatre questions suivantes:
  • que puis-je savoir ?
  • que dois-je faire ?
  • que m'est-il permis d'espérer ?
  • qu'est-ce que l'homme ?
Et Kant poursuivait : la première question correspond à la métaphysique ; la deuxième à la morale ; la troisième à la religion et la quatrième à l'anthropologie. Mais, concluait-il, on pourrait toutes les ramener à l'anthropologie, car les trois premières se rapportent et se ramènent à la dernière.
"Qu'est-ce que l'homme ?" serait donc la question fondamentale de la philosophie, dépassant tout à la fois la philosophie théorique, la philosophie pratique et la philosophie sapientiale ou religieuse. Voilà le programme que se donne Kant ; c'est le programme d'une véritable philosophie humaniste qui met la question de l'homme au cœur de ses préoccupations et au principe de son unité.
Or cette affirmation est très lourde de conséquences. Jusqu'à Kant, avant lui, on considérait que la question directrice de la philosophie était la question ontologique : qu'est-ce que l'Etre ? ou encore qu'est-ce que Dieu ? Kant bouleverse cette perspective. C'est ce bouleversement, cette transformation, que nous voudrions décrire.
  • Dans une première partie, qui sera historique, nous montrerons comment on en est arrivé à mettre au centre de la philosophie la question "qu'est-ce que l'homme ?". Nous verrons comment l'humanisme s'est constitué par trois vagues philosophiques successives
  • La deuxième partie sera consacrée à une sorte de construction intellectuelle du modèle de la philosophie humaniste. Nous essaierons de repérer les idées maîtresses d'une philosophie humaniste digne de ce nom pour voir si le pari de Kant peut être réalisé et si on peut aboutir à un discours complet de philosophie humaniste qui soit cohérent et qui réponde aux critiques qui lui ont été faites.

dimanche 9 juin 2013




l'amitié franco-allemande

France-Allemagne : signature du traité de l'Elysée

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1963
22 janvier Le chancelier d'Allemagne de l'Ouest Konrad Adenauer et le président de la République française Charles de Gaulle signent le traité d'amitié franco-allemand de l'Elysée. Il stipule que des sommets seront organisés régulièrement entre les deux pays et instaure la création de l'Office franco-allemand de la Jeunesse. Ce rapprochement met fin à une rivalité séculaire entre les deux puissances européennes. En 1988, François Mitterrand et Helmut Kohl viendront compléter le dispositif en instituant un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité et un Conseil franco-allemand économique et financier.
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HISTOIRE de la PALESTINE
UN SIECLE avant JESUS CHRIST

Histoires de la "ROYAUTE Juive" inspirées
 des chroniques de FLAVIUS JOSEPHE qui rédigea  
vers +80 toute l'Histoire des juifs en 27 livres :
  • les rois "Hyrcan (1 et 2) Aristobule (1 et 2) et toute
    l'Histoire des princes (cesses) Asmonéens
  • la double conquête d'Israël par les légions de Rome
  • le règne d'HERODE le Grand : ses grandes oeuvres,
    sa descendance, ses largesses et ses contraintes
  • la naissance de Jésus et la visite des ROIS-Mages
 
     
Le Roi Hérode et l'Empereur Octave-Auguste

LES DIEUX GRECS


La religion grecque
Les Grecs ont inventé une religion où les dieux se comportent généralement comme des êtres humains, avec leurs défauts et leurs qualités, mais ils ne vieillissent pas et sont immortels. Ils se nourrissent d'ambroisie, boivent du nectar et dans leurs veines coule l'ichor et non du sang.
Ils croient aussi aux héros, des hommes qui ont accompli de grands exploits et qui sont devenus dieux après leur mort. Le plus célèbre est Héraklès et ses 12 travaux, mais il y a également Thésée qui tua le Minotaure.

L'origine des 12 dieux olympiens: Au début, existaient Chaos, Gaïa et Eros. Chacun enfante seul d'autres dieux (l'un d'eux s'appelle Ouranos)
Gaïa se marie à Ouranos et donne naissance aux Titans, aux trois Cyclopes et aux trois Cent-Bras. Mais Ouranos empêche ses enfants de voir le jour; Gaïa alors médite une ruse, elle crée une serpe qu'elle confie au plus jeune des Titans, Kronos, et Kronos blesse grièvement son père.
Les enfants d'Ouranos et de Gaïa engendrent à leur tour d'autres dieux. Et l'histoire se répète. Dès leur naissance, Kronos, époux de Rheia, avale ses enfants ( Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon) pour éviter que l'un d'entre eux ne devienne roi. Le dernier, Zeus, lui échappe car Rhéia lui fait avaler une pierre à la place.
Zeus grandit et force Kronos à vomir ses enfants. Mais, avant d'être le maître de l'Olympe, Zeus, avec ses frères et soeurs, doivent combattre les Titans et Typhon. Ensuite, pour ne pas être détrôné, Zeus avale son épouse Métis (l'Intelligence rusée) qui attendait un bébé et il donne naissance lui-même à Athéna.
Héphaistos, Hermès, Arès, Apollon, Artémis sont des enfants de Zeus. Apollon et Artémis seraient nés dans l'île de Délos. Aphrodite serait née de l'écume de la mer, dans une nacre de perle. Le poète Homère dit qu'elle avait été portée à l'île de Chypre par la divinité du vent, Zéphyr.

La religion remplit la vie quotidienne: les lieux où les dieux étaient honorés étaient sacrés; on les appelle des sanctuaires. Il y en avait partout, en particulier dans chaque maison (un petit autel), dans les cités (des temples), dans la campagne (un bois ou une source sacrée).
Les fêtes religieuses étaient nombreuses (plus de 120 jours de fêtes par an pour la cité d'Athènes) et cela donnait souvent lieu à des sacrifices importants comme les hécatombes (sacrifices de 100 bêtes). Ces fêtes coûtaient cher c'est pourquoi les cités obligeaient les habitants les plus riches à les payer.
On s'adressait aux dieux après avoir fait des libations, des offrandes. Les offrandes (aliments, animaux sacrifiés) étaient brûlés sur un autel.

 La religion unit les Grecs: chaque cité interprètait la religion à sa manière; la liste des 12 dieux olympiens n'est pas toujours la même d'une cité à l'autre, certains dieux n'existent que dans une cité... Mais toutes tenaient à participer aux grandes fêtes communes à tous les Grecs; ce sont des concours organisés dans 4 sanctuaires: Olympie et Delphes (tous les 4 ans), Corinthe et Némée (tous les 2 ans). Avant chaque concours, on proclamait une trêve sacrée pour pouvoir se rendre dans les sanctuaires sans risque d'être attaqué. Les vainqueurs de ces concours ne touchaient pas d'argent mais recevaient une couronne d'olivier à Olympie, de laurier à Delphes, d'ache à Corinthe et Némée.
Ces concours étaient si importants que les Grecs comptaient les années à partir de la date légendaire des premiers jeux olympiques, 776 avant J.C.

La croyance aux oracles unissait également les Grecs. L'oracle est un moyen de connaître l'avis des dieux: un spécialiste, le devin, observait des signes (vol d'oiseaux, entrailles d'animaux) et donnait ainsi la réponse des dieux à la question posée. Chaque cité possèdait ses devins, mais les oracles les plus célèbres étaient ceux de Dodone, Milet et Delphes.

Le sanctuaire de Delphes était ouvert à tous une fois par mois. En arrivant, il fallait d'abord se purifer, payer une taxe, faire des sacrifices... puis on se rendait dans le temple d'Apollon pour poser sa question. La prêtresse, appelée Pyhie, rendait une réponse que seuls les prêtres comprenaient et pouvaient interpréter. Mais, même traduite par les prêtres, cette réponse était souvent difficile à comprendre.

On se retrouvait encore au sanctuaire d'Epidaure. Ici, on prêtait au dieu Asklépios des pouvoirs de guérison: des Grecs venus de partout s'allongeaient sous le portique du sanctuaire pour attendre un songe
dans lequel le dieu indiquait le moyen de guerir.

IMHOTEP,LE CREATEUR D'UNE RELIGION MONOTHEISTE

Il y a près de 4800 ans, un homme extraordinaire
nommé IMHOTEP a reçu les plus hautes fonctions

du roi Djeser ce qui lui a permis de révolutionner la

culture, les sciences, les mathématiques, la médecine

et la religion archaïque en introduisant avec la 1ère

pyramide la notion de renaissance des âmes.
Célèbre de l'époque pré-dynastique jusqu'aux deux premières dynasties , il partageait avec son rival Seth la première place du polythéisme égyptien où de nombreuses divinités composites (mi- humaines, mi-animales ) étaient honorées dans chaque nome.
En réalité chaque région honorait " ses dieux et son créateur " entouré d'une pléiade de divinités confuses et souvent terrifiantes, mais Horus l'Ancien était déjà considéré comme le rassembleur du peuple et le précurseur d'Osiris et de son fils Horus (le jeune). Horus (signifie le lointain) est l'antique faucon-chasseur roi du ciel que les anciens d' Edfou assimilaient au dieu du Ciel Béhédety grand dieu de Damanhour et d'Edfou, son oeil droit était le soleil, l'oeil gauche la lune, cette divinité symbolisé par un soleil ailé avec 2 uraeus était placée au-dessus des portes des temples pour éloigner les mauvais esprits. C'est donc un dieu charnière qui avait des origines dans la période archaïque et dont le profil et le symboles a évolué durant les trois siècles nécessaires à la mise en place de la réforme Osirienne. Sous le nom d' Horakhty (le soleil dans l'horizon) Horus devenait Rê au zénith du ciel. Le roi Horus resplendissant de puissance se confondit avec l'avènement d'ATOUM et Rê réunis. Ce n'est donc pas un hasard si le fils d'Osiris et d'Isis prendra également le rôle, le nom et la force de l'Horus -faucon qui joue également un rôle important dans la religion Chamane. Dès la IIIè dynastie on peut considérer que " Horus fils d'Isis " a supplanté Horus l'Ancien dieu faucon d'Edfou. Horus, fils d'Isis, s'est symboliquement installé sur le trône de son père. Logiquement, il aurait été impossible de faire construire au peuple l'immense projet des pyramides dont le sens conduit directement au ciel, "sans l'idée maîtresse de résurrection" qu'incarne lLa particule Shed signifiant " le sauveur " accolée au nom d'Horus souligne le caractère sacré et la faculté de salut divin qu'offre le jeune dieu présenté dans l'esprit populaire comme un adolescent portant sur le front la mèche de l'enfance et qui tient dans ses mains un arc et des flèches pour éloigner les ennemis de l'Egypte. Inscription 3,IV du temple d' Edfou qui montre que l' HORUS Béhédéty (dieu du ciel de la ville de Béhédet-Damanhour dans le delta) a remplacé l'Horus Ancien dans son temple tout en gardant son symbole composé d'un soleil protégé par deux Uraeus et deux ailes de faucon qu'on plaçait au-dessus des portes d'entrée de temples ou de particuliers.
Je suis Horus " le Descendant des millions d'années ! "

Le trône m'a été transmis et je le gouvernerai,

car la bouche (de mon père) parlait et elle s'est tue !

Osiris est parti pour l'Horizon Occidental.

Je deviens par son souffle, celui qui possède en lui (en son âme)

ce dont il a besoin et qui " cycle après cycle "

redevient le Guide de son peuple.



La personne d'OSIRIS qui à son tour a transmis ses pouvoirs spirituels et temporels à son fils Horus.











   
 










LAA GRECE ET SES MYTHES

Zeus, fils de Cronos et de Rhéa, en tant que dieu souverain, règne sur les dieux. Il est surtout connu pour ses nombreuses aventures et, en conséquence, pour sa très nombreuse progéniture. Il est marié à sa sœur Héra. Zeus est le dieu des dieux, le dieu suprême qui, nous allons le voir, a de multiples rôles.

L'enfance de Zeus

Fils du Titan Cronos et de Rhéa qui est la sœur de son père, Zeus avait 5 frères. C'est en tout cas ce que les récits d’Hésiode racontent. Cronos, aussi tyrannique que ton père Ouranos, avalait ses enfants dès leur naissance. Afin de protéger son fils, la mère de Zeus le confia à son cadet. Emmitouflé dans une pierre emmaillotée, il fut emmené en Crète dans la grotte secrète de Lyctos qui allait devenir sa nourrice. Zeus fut élevé par des Amalthée, une nymphe, qui l'allaita. Parfois dans la mythologie grecque, Amalthée est associée à une chèvre.

Zeus le dieu du ciel

Zeus est le symbole de la maturité de la culture grecque. Il est le dieu des dieux, le dieu suprême. Tout comme Hésiode le spécifiait, « L’œil de Zeus voit tout, connaît tout ». Du haut du mont Olympe, Zeus surveille les humains et décide de leur sort. Il est le dieu du ciel qui décide du temps météorologique en fonction de son humeur et de ses caprices: orages, tonnerres, foudre, pluies, ...

Zeus le dieu protecteur

Zeus est aussi vu que un dieu protecteur, tout d'abord car il a pris soin de sa progéniture, contrairement à ses ancêtres. Mais également parce qu'il à su « humaniser » les divinités et ainsi renforcer les liens entre eux. Bien que cela soit paradoxal, Hésiode voyait en Zeus, un dieu « à nature humaine ». Zeus est d'autre part un grand protecteur des liens du mariage, du foyer domestique et de la sécurité de la cité (Zeus Polioûkos, dieu qui protège la ville).

Epouses et Amours de Zeus

Zeus est célèbre pour ses nombreuses relations amoureuses, que se soit avec des mortelles, des déesses et des nymphes. On peut citer ses trois épouses divines :
  • la Titanide Métis, fille d'Océan et de Thétys, qui mis au monde la déesse Athéna et un fils. Mais Zeus, voulant empêcher ces naissances, avala Métis. Elle fut sa première épouse.
  • Thémis, fille d'Ouranos et de Gaïa, elle personnifie la Justice et la Loi et assiste Zeus en tant que conseillère du roi des dieux. Elle est la deuxième épouse divine de Zeus et mis au monde les Heures (les Saisons), les Moires (les Parques), Eunomie (le Bon Ordre), Dicé (la Justice) et Irène (la Paix).
  • Héra, épouse légitime et soeur de Zeus. Elle enfanta Arès (dieu de la Guerre), Hébé (déesse de la Jeunesse), Illithyie (déesse des Enfantements). Déesse du mariage, elle est et très jalouse des infidélités de son mari et s'en prend même à ses maitresses et à leurs progénitures.
On peut également citer Léto, pour qui la mythologie grecque se contredit. On ne sait pas si elle fut l'épouse ou une maitresse de Zeus, mais également Maïa, Eurynomé, Déméter et Mnémosyne.

Quels sont les attributs de Zeus ?

Zeus est armé d'un aigle et de la foudre, fabriquée pour lui par les Cyclopes.

Comment est représenté Zeus dans les autres civilisations ?

Zeus est apparenté à Jupiter dans la mythologie romaine. On retrouve également des divinités semblables dans d'autres panthéons : Taranis chez les Gaulois, Thor et Odin chez les Scandinaves ou encore Dyaus Pitar et Varuna chez les hindous.

Quelques illustrations :

Zeus avec ses attributs: la foudre et l'aigle  La statue de Zeus qui est l'une des 7 merveilles du monde  La symbolisation de Zeus