dimanche 28 juillet 2013

sérénité

A la conquête du pouvoir, elle préfère celle du savoir

Publié le 18 juillet 2013 à 16h00 par Maryvonne Ollivry

Anne Sinclair: avec Pierre, elle a retrouvé la sérénité
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Anne Sinclair: avec Pierre, elle a retrouvé la sérénité
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Une renaissance. Auprès de l'intellectuel Pierre Nora, la journaliste donne une nouvelle direction à sa vie. Récit d'une sortie de l'enfer.
Soudain, on l'a retrouvée. Celle d'avant. Celle dont les yeux faisaient chavirer les certitudes des plus arrogants. Celle qui dégageait une telle aura que chaque spectatrice rêvait d'être à sa place. Celle de 7 sur 7, l'émission qui fit sa gloire entre 1981 et 1997. On l'a retrouvée, ce mercredi 26 juin, soit près de seize ans plus tard, sur le plateau du «Grand Journal» de Michel Denisot. Superbe. Vraiment. Habitée par un je-ne-sais-quoi qui, vu les circonstances, donnait envie de dire «chapeau bas».
Nietzsche n'avait pas tout prévu. Le philosophe avait énoncé dans son essai Le crépuscule des idoles que tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Mais plus beau? Plus lumineux? Hasard des événements, lors de cette même émission, il y a eu un extrait d'une audition au Sénat quelques heures plus tôt: un homme y était entendu pour parler du rôle des banques dans l'évasion fiscale. Cerné, bouffi, dégageant quelque chose de gris, en un mot, un vieux monsieur. Sur le plateau, la femme solaire regardait sans regarder cet homme d'un an son cadet. Il s'agissait pourtant de Dominique Strauss-Kahn, son ex-mari, dont elle s'est séparée il y a un an. Allait-elle réagir? Livrer un état d'âme à la curiosité de l'animateur?
«Chacun mène sa vie!», a-t-elle coupé court avec un grand sourire. Fermez le ban. Fermez les parenthèses. Sur un épisode douloureux, salissant, qui, finalement, ne lui ressemblait pas. C'est cela: à soixante-quatre ans, la belle Anne paraît se ressembler enfin. Elle fut l'héroïne d'un mauvais feuilleton, la partenaire d'un jeu vulgaire, dégradant. Jusqu'au bout, elle a honoré son engagement, fendant la foule des paparazzis, après le scandale planétaire du Sofitel new-yorkais, aux côtés de celui qu'elle s'était choisi en 1991 pour le meilleur et pour le pire. Il lui a fallu un an pour juger que trop, c'était trop. Quelques mois aussi, le temps qu'un regard plus bienveillant, plus généreux se pose sur elle, pour redevenir cette femme lumineuse. Amoureuse.
Il n'était qu'une rumeur. Un bel homme d'âge mûr apparu sur une photo floue d'un magazine à l'automne dernier. On les disait intimes. Il aurait pu démentir, parler d'extrapolation. Pierre Nora, puisque c'est de cet immense intellectuel, membre de l'Académie française, qu'il s'agit, aurait pu invoquer sa vieille amitié avec Anne Sinclair, qu’il a connue élève à Sciences Po Paris. Or interrogé il y a quelques semaines sur LCI sur sa soudaine notoriété «people», il ne céda à aucun haussement d'épaules, mais un magnanime «je m'en tire à bon compte. Ç'aurait pu être pire comme remue-ménage médiatique.» Alors que la journaliste lui rappelait l'un de ses regrets passés  – «C'est fou comme j'ai peu vécu» – et lui demandait : «Vous vous autorisez enfin à vivre?», il eut ces mots de jeune octogénaire bien décidé de ne plus rater le coche: «Ecoutez, il faut bien s'y mettre, même un peu tard!»
Pierre Nora et Anne Sinclair. Anne Sinclair et Pierre Nora. Dix-sept ans les séparent et pourtant leur couple parle d'évidence. Mêmes origines familiales, même milieu culturel, même sensibilité. Tous deux sont issus de la grande bourgeoisie intellectuelle juive, imprégnée de l'histoire de la Shoah, mais pas religieuse. Le père de Pierre, Gaston Nora, était un grand chirurgien, son frère, Simon, un énarque, héraut de la Résistance, haut fonctionnaire décédé en 2006. Lui-même, qui a échappé de peu à une rafle à treize ans, est agrégé d'histoire, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Il fut surtout l'éditeur de tout ce qui compte du point de vue intellectuel en France: de Raymond Aron à Georges Dumézil, de Georges Duby à Michel Foucault, de Jacques Lacan à Emmanuel Le Roy Ladurie.
Chantre de la nouvelle histoire, «marginal central», comme il aime à se définir, Pierre Nora a créé la brillante revue Le Débat, côtoyé Stéphane Hessel, tutoyé Régis Debray, entre autres, autant de penseurs qui ont régulièrement partagé sa table chez lui dans le VIe arrondissement parisien, place de Furstenberg, quartier privilégié, mais pas bling-bling, du monde de l'édition. Pas de Dodo la Saumure parmi ses commensaux, pas de petites frappes et de femmes paumées, exploitées.
Depuis son enfance, dans un milieu libéral et ouvert, il a évolué dans l'aristocratie des idées. Chez lui, des René Char, des Mendès France, des Merleau-Ponty venaient échanger. Ses copains, qui deviendront des flambeaux du siècle, s'appelaient Jean-François Revel ou encore François Furet, qui fut même son beau-frère. Son ex-épouse, décédée en 2011, Françoise Cachin, en plus d'avoir été conservatrice de musées prestigieux, initiatrice du Musée d'Orsay, était la petite-fille du peintre Paul Signac. Les mêmes «couleurs» en quelque sorte qu'Anne Sinclair, petite-fille du grand marchand d'art Paul Rosenberg, dont la grand-mère fut modèle pour Picasso, et qui vient de raconter leur histoire familiale dans 21 rue La Boétie, édité chez Grasset par un certain… Olivier Nora, neveu de Pierre. La boucle est bouclée. Ces deux-là se sont enfin trouvés.
Et pour une fois, sans que les médias ne soient invités à la contemplation de leur hyménée. Fini tout cela. «Elle choisit un homme qui a du recul, de la réflexion sur les faits de l'Histoire, de l'intériorité, qui s'efface devant les idées, analyse Jean-Paul Mialet, psychiatre (Auteur de Sex æquo, le quiproquo des sexes, Albin Michel), alors que DSK utilisait les médias, leur immédiateté pour se mettre en avant, pour servir son ego.» Comme si après ces années de couverture médiatique – au service de leurs carrières respectives et, au passage, de son ambition de possible première dame –, Anne avait envie d'autre chose. Comme si aujourd'hui, à la conquête du pouvoir elle préférait celle du savoir. Comme si après avoir été cabossée, méprisée, le temps était venu pour elle de se respecter, de s'aimer. Pour pouvoir l'être, aimée, enfin, d'un homme dont c'est la philosophie. «Reste qu'en choisissant Pierre Nora, poursuit le psychiatre, Anne Sinclair montre qu'elle a toujours besoin de vivre avec un homme surdimensionné, une éminence grise, une intelligence qui fascine toutes les femmes. Elle a besoin de quelque chose d'exaltant, un amour superlatif.» Il faut cela, parfois, du très beau, du très fort, pour pouvoir tourner la page sur le passé.

mardi 16 juillet 2013

DE MAUVAIS GOUT

Par Delphine Osmont

Le Montreux Jazz Festival fait la promo de sa crèche avec une photo du petit Grégory

L’excellent festival suisse a choisi d’illustrer la création d’une crèche à disposition de ses visiteurs en utilisant une photo du petit Grégory Villemin, assassiné en 1984.

 




Le Montreux Jazz festival fait sa promo avec le petit Grégory (© Twitter @koramarok)
C’est le Huffington Post qui révèle la mésaventure survenue au Montreux Jazz Festival. Souhaitant faire la promo d’une super initiative, à savoir proposer une crèche aux festivaliers, l’organisation a publié un encart dans le journal du festival, le Montreux Jazz Chronicle, dans lequel apparaît une photo du petit Grégory en arrière-plan, assassiné en 1984 à l'âge de 4 ans.
Il s’agirait d’une "erreur regrettable et lamentable", a déclaré Mathieu Jaton, directeur du festival, à la rédaction du Huffington post. Il a ajouté "Il s'agit d'une photo qui a été téléchargée par une personne très jeune, qui ne connaissait pas l'affaire". Il n’est donc aucunement question d’un coup de pub de mauvais goût, nous voilà rassurés.
Tout n’est pas perdu pour le Montreux Jazz Festival puisque seule l’édition papier du magazine contient cet encart. Sur la version numérique, c’est un joli ours en peluche qui fait la promotion de ce chouette Kindergarden.

Le Montreux Jazz Festival fait la promo de sa crèche avec une photo du petit Grégory

Le Montreux Jazz Festival fait la promo de sa crèche avec une photo du petit Grégory

mardi 9 juillet 2013

HUBBLE










Cette photo du téléscope spatial Hubble nous montre la galaxie spirale M51, aussi connue sous le nom de galaxie du Tourbillon. Ses bras spiraux sont constitués d'étoiles et de gaz, mélangés à des poussières. La galaxie qui semble tirer sur M51, en haut à droite, est en fait une autre galaxie qui passe derrière elle.

vendredi 5 juillet 2013

LA CHINE

Grosse boulette d'un ouvrier en Chine. L'homme, chargé de la maintenance d'un écran électronique géant aux abords d'une gare, a suscité un bel attroupement, à son insu, en visionnant un film porno sur son ordinateur, sans réaliser qu'il était connecté à l'écran géant en question.
L' ouvrier était censé réviser l'écran, installé sur un bâtiment à côté de la gare centrale de Jilin, capitale de la province du même nom, dans le nord-est chinois. Mais, s'offrant une petite pause, il a glissé dans son ordinateur le DVD de "La légende interdite: sexes et baguettes", jusqu'à ce que ses chefs l'appellent affolés au bout de 10 minutes : sous l'écran géant, des centaines de passants étaient à l'arrêt, rivés aux ébats contés dans ce film de Hong Kong, inspiré du grand classique de l'érotisme chinois, le Jin Ping Mei ("Fleur en fiole d'or").
L'ouvrier a dû déconnecter en vitesse son ordinateur de l'écran et a jeté le DVD par la fenêtre, a précisé le Global Times.

"Fleur en fiole d'or" raconte les aventures amoureuses de Ximen Qing, jeune ambitieux et grand amateur de femmes qui, au 12è siècle, sous la dynastie des Song du Nord, compte ses six épouses et concubines parmi ses 19 partenaires sexuelles.
Très explicite, la version cinématographique hongkongaise de l'histoire est interdite en Chine, où la pornographie est massive mais clandestine et sa distribution frappée de deux ans de prison maximum.
La police a ouvert une enquête

Chine : du porno sur écran géant dans la rue !

Chine : du porno sur écran géant dans la rue !

RAILLERIES

François Hollande (© DR)
Ça balance pas mal à Paris comme à Washington. Et c’est François Hollande qui en fait les frais. Du côté de la Ville Lumière, c’est Nicolas Sarkozy qui s’en donne à cœur joie en traitant le président de la République de "petit gros ridicule" sur le site de l’Express. Mais l’ancien président ne s’arrête pas là en se moquant ouvertement de la nouvelle couleur capillaire du chef de l’Etat : "T’en connais, toi, des hommes qui se teignent les cheveux ?".
De l’autre côté de l’Atlantique, c’est une erreur de langage de Barack Obama qui est à l’origine du buzz sur François Hollande dont ce n’est décidemment pas la semaine. Et le président américain d’avoir quelques difficultés avec la langue de Molière. "Hollande" se transforme en "Oulan" pour le plus grand bonheur des internautes qui s’échangent la vidéo dans laquelle on peut entendre Obama prononcer ces quelques mots : "Quand je veux savoir ce que pense le président Oulan, j'appelle le président Oulan". Un problème que le Président des Etats-Unis n’a pas eu en citant impeccablement le nom d’Angela Merkel. Gageons que le président ne fera pas la même erreur lors d’un futur voyage éventuel aux Pays-Bas...

Sarkozy et Obama ridiculisent Hollande

Sarkozy et Obama ridiculisent Hollande

mardi 2 juillet 2013

VELIB A BAMAKO

Le mystère du Vélib' de Bamako
Surprenant. Cette photo d'un jeune homme chevauchant un Vélib' parisien fait le tour d'internet depuis quelques jours. Repéré par Slate Afrique, la photo aurait été prise il y a déjà plusieurs mois. Mais la question que tout le monde se pose est : comment ce vélo est-il arrivé à Bamako, au Mali, soit un voyage de plus de 4 100 kilomètres ?
Le Vélib' serait, selon certains représentants de JCDecaux, très appréciés en Afrique pour "leur robustesse qui permet de circuler en brousse" avaient-ils déclaré en 2007 rapporte Le Figaro...

grande tournée en Afrique pour Barak Obama

Hommage de B.Obama et de G.W.Bush aux victimes de l'attentat du 7 août 1998 - 1 (© JASON REED Newscom RTR)
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JASON REED Newscom RTRAfficher les vignettes
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Le président américain Barack Obama et son prédécesseur George W.Bush, tous deux présents à Dar Es Salaam, ont rendu hommage mardi 2 juillet aux victimes de l'attentat, commis il y a quinze ans, à l'ambassade des États-Unis en Tanzanie.

Les deux hommes se sont recueillis en silence devant le mémorial édifié dans l'enceinte de la nouvelle mission américaine avant de s'entretenir avec des rescapés. L'attentat du 7 août 1998 imputé à Al-Qaïda a fait dix morts, tous Tanzaniens, et 85 blessés.

L'ambassade des États-Unis au Kenya a également été visée le 7 août 1998. Le double attentat annonçait ceux du 11 septembre 2001 qui ont amené les États-Unis, alors présidé par George Bush, à intervenir militairement en Afghanistan.

Avec plus de 5.000 hommes en Afrique, l'armée américaine y est plus présente aujourd'hui qu'au plus fort de son intervention militaire en Somalie, il y a 20 ans

ALEXANDRA SUBLET

Nabilla, Dynastie Reality bientôt sur nos écrans ! (© Rex features)
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Elle en a rêvé, NRJ 12 l'a fait ! La sulfureuse Nabi-Nabilla sera bel et bien la star de sa propre télé-réalité dès la rentrée prochaine. Celle qui a fait le buzz grâce à son " Allô, non mais allô quoi " sera donc filmée dans son quotidien à l'image de son idole, Kim Kardashian ! Au coté de La jolie brune, on retrouvera Thomas, son petit ami rencontré sur le tournage des Anges de la télé-réalité , mais également sa mère, ses sœurs et ses nièces...reste à savoir si le papa de Nabilla, très critique à l'égard de sa fille, participera à l'émission. Rendez-vous dans quelques semaines pour le découvrir dans Nabilla Dynastie Reality !